BDSM : La rencontre

Rentrons enfin dans la concrétisation ! Je vais aborder, dan ce chapitre, le déroulement de la rencontre en développant des cas de figure qui peuvent se présenter entre un dominant et un soumis. Encore une fois, mon objectif n’est pas de vous proposer une méthode.Le Power Exchange facile en 12 points, non !Je vais plutôt vous proposer des réflexions sensible pour trouver votre style en conscience.

Le cadre

Le cadre est important pour la psychologie de l’échange de pouvoir. La définition d’un espace même sommaire est essentielle. Même avec la meilleure négociation, si vous présentez un lieu qui ne le met pas en confiance, ça peut sérieusement nuire à la qualité du Power Exchange. Personnellement j’ai un donjon équipé. C’est une pièce dédiée avec une hygiène impeccable ou l’espace est optimisé pour mes pratiques. Si vous habitez un petit endroit, essayer de définir à minima l’espace de jeu.Cela participe à la psychologie et la symbolique du rituel BDSM.Un cadre intime est propice à la domination. A la limite, un lit suffit. Pour ma part je n’aime pas le lit parce que la place d’un soumis est par terre. Le lit n’évoque pas le BDSM pour moi. C’est plus un lieu de repos, de sexe conventionnel « vanille » qui ne correspondent pas à ma sensibilité du power exchange. Le but n’est pas d’obturer et de cloisonner un espace déjà exigu. Mais la disposition et l’orientation du canapé, un secteur dégagé au sol, marqunt l’espace de jeu correctement et peuvent donner une symbolique signifiante. Vous n’avez peut-être pas beaucoup d’argent. Mais vous avez de la créativité. Donnez-vous la possibilité, même avec de modestes moyens de presenter les choses correctement. Il ne faut pas négliger la mise en scène qui influence énormément la dimension cérébrale de l’échange de pouvoir.

L’hygiene

Je remarque sur les groupes de discussions BDSM en ligne des mentions récurrentes sur l’hygiène des play rooms, des donjons. Ce ne doit pas être un sujet taboo et toutes questions sur ce sujet ne devrait pas être éludé, mais abordé ouvertement. Il n’y a aucune gène à avoir sur le fait d’être prudent. Encore une fois la pratique du BDSM est basé sur la confiance. Donc effectivement, pour rester dans la notion de cadre, ça peut être repoussant d’arriver pour une séance dans un lieu dégueulasse. Si un lieu est sale, tu peux t’interroger sur les instruments qui seront engagé dans la pratique. Je gère un donjon.Je remarque que depuis l’arrivé de la Covid, l’exigence au niveau de l’hygiène à augmenté.Des Personnes m’ont posé, pour la première fois, des question sur mon protocole de désinfection dans le donjon.Le covid a en quelque sorte libéré la parole à ce niveau et c’est très bien. Bien sur, je n’ai pas attendue la covid pour être soucieux de cette dimension. Mais j’ai bien évidement améliorer mon approche avec cette crise. Déjà j’ai du gel hydro alcoolique à disposition en permanence. Mais il m’est arrivé pour la première fois d’exercé mon mastering avec un masque.C’est un peu surréaliste et pose une ambiance particulière. Mais je l’ai fait. Et je le referais peut être encore. En tout cas cela ne doit pas éludé la dimension de l’hygiène de base.Il y a la désinfection des jouets sexuels et la désinfection des surfaces. Dans ces domaines, mon protocole est basé sur un échange que j’ai eu avec un praticien BDSM qui est professionnellement spécialisé dans la désinfections des saunas et des cruisings. Je ne développerais pas ici. Les détails de mon protocole d’hygiène fera l’objet d’un article complet sur mon blog.

Structures

Un bon dj n’est pas quelqu’un qui passe basiquement des morceaux l’un après l’autre. C’est quelqu’un qui vous emmène dans une ambiance, un univers. Il développe une atmosphère et raconte une histoire. Il vous arrache à votre ordinaire pour un voyage. Il sait vous faire monter et redescendre. Pour la domination c’est la même chose. Instaurer l’échange de pouvoir est un rituel initiatique. Et un rituel, celà se compose. Si vous voulez être efficace et puissant dans le power exchange, il faut définir structures, des trames. Même si ce n’est pas apparent, il important de les avoir intégré afin qu’elles vous portent. Vous pouvez gérer la rencontre un peu à l’arrache, si vous avez fait une bonne négociation, ça va passer, peut-être même bien. Mais honnêtement, vous pouvez mieux faire. Bon, j’ai une dimension analytique poussée, tout le monde n’est pas comme ça. Mais je vous conseille de scénariser un protocole rituel de base. En tant que dominant, vous devez être dans le contrôle, c’est exigeant. Il est important que vous puissiez vous reposer sur une grille d’action cohérente.Le scénario construit sur les éléments de la négociation peut augmenté significativement votre maîtrise et votre charisme de dominant. Le déroulement d’une séance n’est pas d’enchaîner des pratiques et techniques. Pour la dimension cérébrale et esthétiques, il convient de les rendre vivantes et dynamique au cœur d’une histoire, d’un scénario, pour donner une âme à notre BDSM.

L’ambiance

En tant que dominant, je trouve essentiel de contrôler l’ambiance. La lumière est un élément à prendre en compte. Une lumière crue et froide de néons ou une lumière diffuse et tamisée ne posent pas le même sentiment. Ensuite il faut réfléchir à l’ambiance sonore.Certains dominant mettent un film porno en fond. D’autre préfère le silence.En ce qui me concerne je trouve que la musique influence énormément la psychologie d’un rituel BDSM. Je choisi des musiques qui porte une énergie de transe calme, de stase. Voici quelques exemples :- De la minimal techno : Boris Brejcha pour quelque chose d’hypnotique et répétitif.- De la trip hop : Massive Attack pour une ambiance planante et par moment inquiétante.- Du heavenly goth : dead can dance pour une atmosphère plus mystique. Bien sur on peut penser que tout ces détails sont superflus. Tout dépend de l’intérêt et de la qualité qu’on veut engager dans sa démarche BDSM. C’est un art de vie et on a tout intérêt à donner le meilleur de nous même.Il ne faut pas oublier que nous allons nous placer nous même au cœur de l’expérience.Autant que toute la qualité soit au rendez vous ! A chacun de gérer sa mesure.

Juste avant

Il peut y avoir une tension intérieure juste avant la séance. Surtout si c’est la première rencontre entre une soumis et un dominant. Cette tension peut être extrêmement intense si le soumis totalement novice. C’est la tension initiatique. « C’est n’importe quoi, dans quoi es tu en train de t’embarquer !? » Je ne peux pas compter le nombre de soumis débutants qui m’ont raconté avoir eu ce questionnement dans le trajet pour venir me rencontrer. Si la négociation a été correctement faite, il n’y a aucune raison que ça se passe mal. Le sentiment d’insécurité est lié au fait que le power exchange est un terrain où on sort de sa zone de confort. A ce stade, toutes les règles de safeness sont sensées être en place. On pense souvent particulièrement au soumis pour la sécurité mais il est important de comprendre que le dominant aussi à besoin de se sentir en sécurité. Les protagonistes ont besoin d’être en pleine possession de leurs moyens. Il faut veiller à manger léger mais énergétique pour être en forme et ne pas avoir de coup de mou pendant la séance. Les fruits sec c’est parfait.

Matériel et ponctualité

Lors de la négociation il était peut être convenu que le soumis ai une tenu particulière et ou apporte du matériel pour le jeu. En temps que soumis, faites une check-list et ne vous préparez pas au dernier moment. Si vous vous organisez dans le stress, vous allez oublier des choses. Vous n’avez certainement pas envie de décevoir ou de marquer un mauvais point dès votre arrivée. Il n’est tout simplement pas productif d’ajouter du stress au stress. De même, prévoyez une marge de temps pour être certain d’arriver à l’heure. En temps que Master, je peux tolérer un oubli. Mais je déteste que le soumis et encore plus le slave arrivent en retard. Vraiment !

Amis

Pour votre tranquillité d’esprit, vous pouvez mettre en place des gardes fou qui sont lié à vos amis. Vous avez négocié avec une personne. Mais est-ce que cette personne est honnête. Est-ce que le consentement mutuel va être respecté. Ça peut tourner très fort dans votre mental et dans vos émotions. Vous avez un cerveaux et un corps plein d’énergies. Tout entier vous réagissez. Cela signifie que vous êtes une personne normale et parfaitement constituée. C’est à ce moment que la dimension des amis est importante. Que Vous soyez débutant ou expert, dominant ou soumis, c’est bien d’avoir des gens de confiance autour de vous, à qui vous pouvez parler de vos expériences. Prévenir quelqu’un de proche que vous allez participer à une rencontre kink est une bonne chose. Si vous êtes débutant vous n’aurais peut être pas de personne du « milieu ». Pour votre confort et votre tranquillité intérieure vous devriez trouver une personne fiable qui ne vous jugera pas. Vous lui donnerez les horaires et le lieux et elle essaiera de vous joindre après la rencontre. Mais honnêtement, cette remarque de confort et de sécurité est simplement valable même pour un simple plan cul.

Le piège du mental

Je conseille au soumis d’essayer de ne pas trop cogiter avant la rencontre. Vous allez vouloir y penser, ça va tourner dans votre tête et ce n’est pas utile, parce que ça ne va pas vous aider à rentrer serein dans votre expérience. Si votre décision et prise, ne vous laissez pas déstabilisé par le moulin du mental. Essayez de penser à autre chose. La rencontre se passe presque toujours, pour le soumis débutant, totalement différemment de ce qu’il peut s’imaginer. Rien ne sert de projeter l’expérience avant de l’avoir vécue. Il faut rester dans l’ouverture et l’accueil, tout simplement. Ceci ne veut pas dire de mettre son cerveau à la poubelle. C’est simplement d’aborder le fait que ça n’est pas constructif de tourner en boucle. L’imaginaire fetish peut être effrayant et vecteur de fantasmes qui ne collent pas du tout à la réalité des pratiques. Lors de la phase d’after care, je parle de manière plus informelle avec certains soumis. Certains me confient parfois s’être imaginé des choses terribles.La négociation avait pourtant été correctement réalisé et n’avais rien à voir avec cet imaginaire cauchemardesque. A ce moment-là je me dis que cette personne est vraiment courageuse, ou folle, d’être venue quand même… !

Première expérience

Personnellement, en tant que Master, j’accorde un soins particulier à ce que la première expérience d’un soumis sois intense, riche, nourrissante et fun aussi.Mon but est d’être fier de mon initiation. Je souhaite donner envie à la personne de renouveler l’expérience avec moi ou un autre Master. Je ne monte jamais trop les curseurs à la première rencontre, parce que j’ai besoin de prendre la température. Je dois veiller à l’équilibre de l’expérience.Je ne connais pas la manière dont le soumis peut réagir. Je préfère essayer plein de choses dans le respect de ce qui a été établit lors de la négociation. C’est comme un examen qui me permet de faire connaissance avec la personne sous différents aspects : L’obéissance et la réponse aux consignes données, l’attitude dynamique ou passive, ses prises d’initiatives, le respect du silence, la tenue des postures, les réactions à de légères douleurs et à l’humiliation, ses réactions à la douceur et à la récompense, le respect des codes du langage, ses réactions à différents types de stimuli sexuels etc… Et dans tout ça je veille à démontrer ma présence et mon contrôle de l’instant, au fur et à mesure. Je guide et j’accompagne. La personne doit se sentir parfaitement encadrée et accompagnée.

L’accueil

C’est un moment transitoire qui doit être maîtrisé pour des notions de représentation. Les premières impressions sont puissantes.À ce stade, les partenaire se jaugent déjà. En tant que dominant, je pense que vous devez soigner votre accueil. Passé la politesse élémentaire, il ne me semble pas utile de se perdre dans des circonvolution sociales. Sans se comporter comme un rustre, il faut aller au plus simple. Le temps de l’after care est bien plus adapté à faire connaissance de manière plus moins formelle. Néanmoins, il faut gérer aussi quelques besoins fondamentaux pour ne pas que la séance soit inutilement perturber par la suite.- Boire un coup- Aller aux toilettes (sauf si une dimension uro ou autre est prévue lors de la séance).- Si le soumis à fait une longue route, sa fatigue doit être prise en compte.- Si c’est un nouveau soumis et davantage encore s’il est débutant, être dans l’empathie par rapport à l’état de stress dans lequel il peut être.

A chacun de trouver la juste attitude. Mais je pense que ce n’est pas le moment d’entamer une discussion.

Il ne faut pas perdre de vu que l’objectif est de rentrer dans le jeu.

L’ouverture

La séance est un rituel et comme pour tout bon rite, il faut une ouverture et une fermeture. Les partenaires rentre dans la psychologie de leur rôle respectif. J’aime que le début et la fin du jeu soient marqué par une symbolique précise. Pour cela j’utilise un fetish, encore plus un totem.Je place une chaîne avec un cadenas au cou du soumis.C’est net et clair. Maintenant le jeu commence ! Les premiers instant du jeu sont déterminants pour toute la suite de la séance et même au-delà. Il peut y avoir de part et d’autre une certaine nervosité.Ce qui est important c’est de rentrer dans une rythme. Éviter la précipitation et en opposition éviter d’être trop mou ou trop lent. Le contrôle de l’un induit le lâcher prise de l’autre. Le Power Exchange doit être amorcer. Certains dominant suivent un rite immuable, d’autres suivent une trame beaucoup plus flexible. A chacun de trouver son style.

Les mots sécurités et codes d’alerte

Si les mots de sécurité et les codes d’alerte ont été mis en place lors de la négociation, une petite révision est bienvenue pour vérifier s’ils sont bien intégrés Si ce n’est pas le cas, il est plus que temps de les donner. Comme convenu dans le chapitre consacré à la négociation, je vais développer ce sujet dans des aspects pratiques. Déjà, ces mots et codes sont une sécurité, mais ils ne sont pas la sécurité totale. Ils ont leurs limites. Explorons deux cas de figures : – Ne pas vouloir décevoir ou échouer peut être un pôle psychologique très fort chez un soumis. Certains culpabiliserons à l’idée l’utiliser, même s’il en ressente le besoin, parce qu’ils le considéreront comme un échec. Il faut travailler la confiance et complicité et faire sauter tout les processus de culpabilité. – Dans le feu de l’action et s’il ne sont pas correctement intégrés, un soumis peut perdre complément ses moyens. Il veux les utiliser mais, dans le stress, les a complètement oubliés. Les mots de sécurité et les codes d’alertes ne dispenseront jamais le dominant d’être engagé dans une vigilance totale. Particulièrement si des pratiques hard sont engagées.Il est évident qu’il ne faut pas attendre qu’un mot des sécurité soit utilisé pour ralentir ou interrompre une pratique. L’empathie est essentielle. Elle s’applique dans l’observation. Une transpiration abondante, une respiration haletante, une rougeur ou une pâleur anormale, etc… sont des signes à savoir détecter. Voici un autre cas de figure plus ludique. Il est possible de jouer avec un mot de sécurité simple et ceci dans le cadre d’un jeu .Prenons l’exemple d’un jeu SM avec une séance de fouet. Le dominant offrira la douleur au soumis jusqu’à ce que que le soumis capitule en utilisant le mot de sécurité. Dans ce cadre le soumis s’implique activement dans l’expression de ses limites.C’est un très bon protocole

Témoignage

Un soumis m’a raconté une mauvaise expérience. Il a fait un malaise mais sans perdre connaissance. Il a utilisé son mot de sécurité.Le soi-disant maître s’est mis en colère et l’a jeter à la porte avec ses affaires. J’écris cet ouvrage pour contribuer à ce que ce genre de choses puissent être évité.

Ordonner ou proposer ?

Il y a un choix a faire dans la manière de donner les consignes.En tant que dominant vous pouvez ordonner ou proposer. – Ordonner est simple. Vous donnez l’ordre et le soumis s’exécute ou pas. Ce qui entraîne des conséquences.C’est un fonctionnement basique. – Personnellement, et plus particulièrement avec un novice, je préfère utiliser la proposition.Proposer réclame une réponse et une validation du consentement.Cela demande au soumis d’engager son consentement à chaque étape de la séance. Déjà ça rend son implication dans le jeu plus dynamique et le fait sortir d’une dimension trop passive.Ensuite c’est une sécurité éthique pour les deux protagonistes. Et c’est quelque chose de fondamental.

Brat

Dans la majorité des cas, un nouveau soumis arrive dans une attitude respectueuse. Mais à l’opposé, Vous pouvez tomber sur un fanfaron qui est un peu trop décontracté voir carrément insolent. C’est vraiment très rare, mais ça arrive… Techniquement ça aurait du être détecté lors de la négociation par le simple echange. Mais aussi grâce au BDSM test avec le score de brat.Mais parfois on a des surprises. Si, en tant que dominant, vous avez une coté Brat Tamer (se référer au BDSM test) c’est très bien pour vous. Si le châtiment corporel est négocié, vous devinez ce qui se passe alors… Mais si en tant que soumis, vous arrivez dans une logique de défi, et de provocation, il faut que ça soit calé dans la négociation comme faisant partie du jeu. Parce que si c’est une mauvaise surprise pour le maître et que ce n’est pas dans le respect de son consentement, il peut tout simplement vous congédier. Personnellement, en tant que Master, je n’ai aucun attrait pour les soumis brat. J’ai des choses à transmettre. L’insolence et le défi sont pour moi une perte de temps.Mais je comprend que d’autres dominant puissent avoir un kink pour ce genre de relation.

Mauvaises surprises

La négociation n’est pas un option.Cette étape fait partie du protocole standard d’un fonctionnement BDSM équilibré. Oui je l’ai déjà mentionné et oui je me répète !Elle permet de vous positionner dans le cadre dans votre rôle et d’aborder l’expérience en confiance. S’il y a une mauvaise surprise à un moment, je ne parle pas d’une simple maladresse. Je parle vraiment d’une vrai mauvaises surprises avec un malaise flagrant.A ce moment là il convient d’utiliser le mots de sécurité definitif pour le soumis et de partir, ou l’arrêt de la séance par le dominant. Le BDSM n’est pas le terrain de mauvaises surprise !

Fetish

Si des fetish comme le cuir ou le latex sont engagés, il est probable que le soumis arrive dans une tenue civile ordinaire. Le soumis devras donc se déshabiller pour revêtir sa tenue.Ceci peut être l’objet d’une érotisation puissante du rituel. Il convient alors de ne pas se précipiter mais de prendre le temps de le faire. Il y a un jeu de séduction à explorer entre les protagonistes.Le BDSM n’a pas forcément intérêt à être froid et mécanique. Personnellement, j’aime accueillir mes soumis et mes slaves en cuir, c’est mon fetish.J’impose une chemise blanche et cravate pour leur venue. Cela fait partie de mon protocole. Il y a un changement d’état d’esprit pour activer l’échange de pouvoir.C’est un jeu de rôle psychologique.Un effort sur la tenue de la part des deux partenaires favorise cela. Je ne développerais pas plus les fetish ici. Un article complet viendra sur mon blog à ce sujet parce qu’il y a beaucoup à dire.

L’intensité

Il y a différente niveaux d’intensité lors d’une séance. Cette dimension est à prendre en compte. Cela fait partie des composante à estimer pour composer un rituel, un scénario BDSM. Le temps est à prendre en compte. Si la rencontre prévus est courte, vous pouvez pousser l ‘intensité en crescendo jusqu’à l’after care. Sur des rencontre plus longues et notamment dans des pratiques impliquant du SM, il est important d’avoir des pics d’intensité et des lapse de repos pour souffler. Et dans ces périodes appliquer un renforcement positif, en parole, un réel encouragement, en geste, une caresse même un câlin.Je vois ça comme une sinusoïde entre des pique hard et des descente en relâchement. Pour du Bondage les choses seront gérées encore d’une autre manière plus statique et étirée dans le temps. Je ne développerais pas plus en détails. Il y a trop de cas de figure.Je voulais simplement vous présenter ce paramètre qu’il convient de le pas mettre de coté.

Le relâchement

Dans cette notion d’intensité, je vais vous vous décrire un processus qui arrive imparablement avec un nouveau soumis ou un soumis débutant. Le soumis arrive, parfois avec beaucoup de stress et d’appréhension.Comme vous il entre dans son rôle. Et dans tout ce qu’il avait pu anticipé, il commence à vraiment s’amuser et à prendre du plaisir.La tension s’efface plus ou mains vite. Et oui le dominant n’est pas le monstre qu’on s’était imaginé.Il y a un relâchement du soumis.S’il y a un protocole de langage définit, on le voit immédiatement.Le soumis se mets à tutoyer. Mais le but du jeu est de maintenir le power exchange en intensité.Il faut alors corriger. Je ne donnerais aucune consigne à ce sujet. Un dominant et un soumis peuvent avoir une grande complicité et une profonde affection mutuelle. Je pense qu’a ce niveau ils sont certainement plus dans une relation Master / salve.La décontraction ne doit pas anéantir cette dimension hiérarchique. Sinon c’est l’extinction du Power Exchange. C’est à ce moment qu’il faut, d’un coté comme de l’autre, retourner au respect de la hiérarchie. Le sens de la rencontre doit être rappelé, la dimension de l’échange de pouvoir réactivé. Un dominant doit avoir les yeux ouvert la dessus et savoir, en maîtrise, corriger et reprendre promptement les choses en main. Certain Master ont un rapport très froid et distant avec leurs slaves. C’est un choix artistique pour maintenir un power exchange puissant et opératif.Ce choix est parfaitement honorable. Personnellement je choisi d’avoir un BDSM affectif et chaleureux. Cela réclame de la tenue pour permettre à mon autorité de s’exercer de manière plus familiale. J’ai eu deux Maîtres. L’un dans la première approche, et mon Maître actuelle qui est plus dans la seconde. J’ai trouvé des forces, des exaltations et des faiblesses dans les deux. Aucune de ces approches n’est meilleurs que l’autre. C’est a chacun de trouver l’approche avec laquelle il est en phase, la plus nourrissante pour lui même.

L’appel au jeu

Je vais vous partager une sensibilité qui m’est personnelle. J’aime les relations dynamiques avec mon partenaire. J’évoquais déjà cela lorsque j’écrivais sur le fait de proposer plutôt que d’ordonner. Je n’apprécie pas que le soumis soit totalement passif dans sont obéissance aux consignes. Pour moi c’est le syndrome de l’étoile de mer. Le fait qu’il prennent des initiatives est extrêmement important pour moi. Qu’il ose me toucher d’une manière inattendue, qu’il retourne aux bottes sans y avoir été invité. Enfin ce genre de choses. Je discutais avec une éducatrice canine, qui m’expliquais à quel point un bon dressage était basé sur le jeu avec du renforcement positif. Cette approche m’inspire beaucoup dans mon mastering. Avec mes slaves je travail à développer une grande complicité.J’aime sentir l’envie chez eux, l’enthousiasme à jouer, à explorer. Bien sur, s’il fait quelque choses qui me déplaît, il pourrait être corrigé. Mais n’est ce pas aussi un des attrait du jeu. Dans les faits, j’encourage toujours ce genre d’initiatives par un renforcement positif. J’aime quand mes slaves me surprennent. En tant que soumis, vous devez comprendre que vous êtes parti prenante dans la dynamique du Power Exchange. C’est votre moment sacré, autant que celui du dominant. Vous devez être pleinement participant.Montrez votre envie et votre enthousiasme. Et même si vous n’avez pas le droit de parler pendant le rite, cela ne veux pas dire que vous n’avez pas la possibilité de vous exprimer. Les gémissement, par exemple, sont parfaitement signifiants, les gestes en direction du Maître sont essentiels. Soumis, vous pouvez faire preuve d’empathie et mobiliser votre instinct animal. Apprenez à développer votre langage corporel.Il convient d’être imaginatif et créatif.Donner de l’énergie à votre supérieur pour nourrir l’échange de pouvoir, n’est pas une optionCe n’ai pas au Maître seul de ramer pour entretenir la dynamique.Le BDSM est un partage ! Dans mes débuts de slave, j’ai eu par moment des envies que je n’ai pas osé faire valoir. C’est en en parlant avec Mon Maître pendant l’after care, qu’il m’a dit qu’il aurait apprécié mes initiatives. J’aurais pu augmenter son plaisir et le miens. j’ai donc regretté. Désormais, lorsque que je suis en positon de slave, je n’ai aucun scrupule à faire valoir mes envies. Je ne le fait pas forcément verbalement, mais je me fait parfaitement comprendre ! J’ai bien conscience qu’un autre master pourra avoir une autre sensibilité.Mais la réflexion sur ce sujet est ouvert.

la communication

Lors d’une rencontre, mes soumis sont limités verbalement. Les commentaires futiles n’ont évidement aucune place. J’ai toutefois conscience que parler est aussi un moyen de purger son stress, d’évacuer un excès d’émotion. Il faut le savoir. Le domi doit cadrer le dialogue pour qu’il soit fondé sur des choses essentielles et nécessaires.Recadrer proprement et fermement est une chose qui devra être faite, tôt ou tard. Cela s’appelle l’éducation, pour la qualité de l’échange de pouvoir. Le Power exchange réclame au dominant une tenue intérieure qui se manifeste par un contrôle rigoureux de sa langue.La parole est un outils très directe pour dominer. Mais j’aime utiliser le regard Ceci est mon approche et je vous la présente. J’ai aussi conscience qu’un Master peut aborder les choses de manière très différente. On peut être dans une approche de la domination très verbale. Et puisque que j’aborde la gestion de la parole, je dois aussi parler de sa suppression. Comme beaucoup de domi, je n’autorise pas à mes soumis à parler pendant le rituel, sauf si c’est absolument nécessaire. Il faut comprendre que supprimer le langage n’est pas une oblitération de l’expression et de la communication. Il y a bien d’autres moyens de communiquer que les mots. Le langage corporel, l’apprentissage de postures, l’interprétation des gémissements, grognement sont très importants. Ca participe à la réappropriation de ses rites corporels et de l’expression de sa propre nature animale.

Le style

C’est à chacun de trouver son style propre. Je vais vous parler de mes particularités. J’ai une approche calme et très silencieuse, je ne crie pas, je n’insulte pas. Je suis beaucoup plus dans le regard et une gestuelle minimale. J’aime que mon soumis apprenne a être vigilant et réactif à des propositions très discrète. Certains soumis sont parfois très perturbé par cette approche. Particulièrement s’ils ont eu un maître très ordonnant. Ce qui m’intéresse dans la domination, c’est d’éveiller l’attention et la vigilance de mon partenaire. Je trouve que ça augmente le niveau d’interactivité et la finesse du jeu de pouvoir et de hiérarchie. Comme je l’avais déjà exprimé, je ne donne pas d’ordre. En tant que Master, je prefere une validation du consentement permanente. Je trouve qu’il n’y a rien de plus frustrant qu’un soumis ou un slave qui ne fait qu’obéir passivement. Je suis dans une dynamisme de proposition. Et quelque part c’est plus subtile que de donner un ordre brutal.J’aime que mon subalterne soit actif et investis dans la mise en place des jeux.Je déteste le syndrome de l’étoile de mer dans le BDSM. J’ai besoin de sentir que mon slave soit attentif et présent.Je pense que ça active grandement la dimension ludique de la domination. C’est mon style et il ne convient pas à tout les monde. Mais pour instaurer cette complicité. C’est du mastering, c’est la raison pour laquelle je préfère recevoir un salve plutôt qu’un soumis.

Incident ou accident

Le power exchange doit impérativement être un terrain de jeu safe et sécurisé, pour le dominant et le soumis. Je vous laisse simplement imaginer qu’un soumis fasse un malaise chez vous. Quelle serait votre réaction ? Il est bon d’avoir réfléchis à ce genre de situation qui peuvent arriver. Avoir anticiper mentalement ce genre d’événement permet de réagir avec plus de bon sens.Un malaise ça arrive et n’est souvent pas dramatique. Cela ne sert à rien de paniquer. Mais un coup de panique est naturelle. C’est dans la panique que nous prenons les pires decisions. Il est bon d’avoir des mentors dans le BDSM. Que l’ont peux appeler en cas de problème. Je développerais ce point dans le chapitre consacré à l’After Care. L’échange de pouvoir peut être éprouvant et un coup de fatigue peut arriver. Pour le soumis aussi bien que pour le dominant.La personne revient en général rapidement à elle.Manger quelque chose de sucré, boire un jus de fruit peut tout réparer assez vite. La sagesse voudrait que vous passiez tous les deux directement à la phase d’after care. Si la personne ne revient pas à elle très rapidement il faut, sans hésiter, appeler les services d’urgence.Ne vous préoccupez pas de savoir ce que les médecins d’urgences vont penser. Ils ont l’habitude de gérer ce genre de situations improbables. Dans ce genre de situation une explosions du sentiment de honte et de culpabilité.Je vais être brutal dans le propos : Quand on s’est chié dessus, il est trop tard pour serrer les fesses. A ce stade votre inconfort n’est pas la priorité.Il faut impérativement prendre une décision dans le sens de la sécurité et la santé qui passent en premier. Appellez le 15 !

Expérience

Je recevais pour la première fois un daddy maso.La séance etait donc orientée SM.Il était à 4 pattes et je le fouettais en rythme.Soudain, il se relève la mains sur le coeur avec le souffle court. Je lui demande ce qui lui arrive. Il me réponds qu’il a un point de coté.Mes warnings s’allume !Je lui demande s’il a mal au bras. Il me dit que oui.Je respire un coup et je garde mon calme.Mon but est alors qu’il ne panique pas.Je lui dit que les point de coté au coeur ça n’existe pas !!… Je lui demande de s’habiller et je lui dit qu’il va falloir qu’il aille aux urgences.Il me dit non, qu’il va se reprendre et que ça va passer.Je dis non à mon tour.Brève négociation ou je reste ferme en lui expliquant qu’il a certainement un problème cardiaque et qu’il ne faut pas déconner avec ça.S’en suit le syndrome du soumis qui ne veut pas déplaire au Maître et qui a peur d’échouer.Je le rassure, je lui promet qu’il reviendra.Il semble aller mieux. Il prend donc sa voiture. L’hôpital est à coté. Je le rappel quelques heures plus tard. Il est chez lui et me confirme qu’il a bien eu un problème cardiaque. Il me remercie d’avoir était gentil et d’avoir pris la bonne décision. Il me demande s’il pourra revenir. Ma réponse est oui. Cette expérience soulève plusieurs points. – Le premier est que malgré une une négociation rigoureuse ou il m’avait dit ne pas avoir de soucis de santé, il y a tout de même eu cet incident. Une bonne négociation ne dispense pas d’avoir une vigilance constante lors d’une séance. – Si je l’avais écouté, nous aurions repris la séance et l’incident aurait pu se transformer en accident grave.Les soumis ne sont pas toujours raisonnables. Il faut de la tenue intérieur pour être réactif et prendre les bonnes décisions. Le chantage affectif ne doit pas avoir de prise sur le dominant. Un non doit rester un non ! Ce soumis va bien, il est sous traitement. Nous nous sommes revu et il est en train de devenir un de mes slaves. Nos jeux sont adaptés à sa santé. Curieusement, il m’envoie un message au moment ou j’écris ces lignes. Synchronicité !…

Experiemental

Le BDSM est un territoire expérimental. C’est un multivers de sensibilité et de pratiques. Mais dans cette dimension expérimentale, Il a ce que l’ont connais, que l’on a déjà explorer et il y a ce qu’il reste à découvrir. Je pense, qu’il faut trouver une juste proportion dans ces domaines.En tant que dominant, tu seras plus stable et posé dans les pratiques que tu connais déjà. Essayer et tester trop de nouvelles pratiques peut être une source d’instabilité.Cela pourrait nuire à la qualité de l’échange de pouvoir, par manque de maîtrise.Le soumis va sentir votre maladresse et vos hésitations. Garder une dose de nouveauté raisonnée est un gage de stabilité et de sécurité. Pour des raisons de respect et d’ethnique, on ne devrait jamais considérer un soumis comme un rat de laboratoire. Il est une personne et un partenaire de jeu avant tout. Si vous voulez tester de nouvelles choses, il vaut mieux à mon sens, que ça soit clairement exposé comme nouveau avec le soumis. Qu’il soit placé dans une participation consciente de cette exploration. C’est une question d’honnêteté, et cela renforcera la confiance et la complicité entre les partenaire. D’une manière général, il vaut mieux expérimenter de nouvelles pratique avec un soumis que l’on connais bien ou un slave. D’autre part, vous pouvez recevoir un slave qui a une expérience sur des pratiques que vous le connaissez pas. Lors d’une négociation, un slave m’a demandé de pratiquer le sounding sur lui.J’ai été franc, je n’avais jamais fait cela. Il est venu avec son materiel. Lors de la rencontre, il m’a appris et j’ai découvert un jeu très stimulant. Il était heureux de me faire découvrir cette pratique et moi très satisfait d’apprendre tout simplement. En temps que Dominant, vous n’avez pas le devoir de connaître et maîtriser tout ce qui se fait. Le dominant n’a pas à être un sur-homme. C’est une fonction certes hiérarchique, mais il ne faut pas oublier son humanité. La place de dominant ne vous donne pas une position d’infaillibilité. Il faut savoir rester ouvert et enseignable. Apprendre d’un soumis ne vous décrédibilisera pas. Bien au contraire, cela peut être vecteur d’une grande complicité.

La punition

Pour l’éducation de vos soumis, vous allez avoir l’occasion de le punir. C’est une des joies du Jeu d’échange de pouvoir. Lorsqu’on évoque la punition, l’imaginaire se met en route. On pense à la fessé, au fouet voir à l’enferment. Ce n’est pas faux, mais c’est un peu plus subtile que cela. Je suis switch sado-masochiste. Concrètement cela signifie que j’aime offrir de la douleur lorsque je suis en position de Master et la recevoir lorsque je suis slave. Le SM est clairement mon kink principal. Je tiens à rappeler que le SM est un partage et qu’il n’a rien à voir avec un quelconque culte de la violence ni de la maltraitance. Le soumis peut être corrigé, dans l’esprit du jeu, pour des raisons de mauvais comportements. La douleur est un puissant vecteur d’apprentissage. C’est aussi, dans le cadre stricte du consentement entre adultes, un canal de complicité entre les partenaire. Mais ceci jusqu’a un certain point. Je vais vous exposer ce qui suis depuis ma sensibilité particulière : Le partage de la douleur est très important dans ma pratique BDSM et dans mon mastering, avec la fessée et d’autres jeux d’impact (cravache, martinet, cane, etc.). Je tiens à ce que lorsque j’offre de la douleur, cela soit lié a un principe de progression et de développement personnel. En parallèle de la douleur j’offre un renforcement positif fort avec beaucoup d’encouragement et d’affection. Il peut arriver que je punisse par des jeux n’impacte, mais ceci pour des corrections strictement mineures. Lorsque je dois punir, je préfère passer par d’autres formes qui ne soient pas liées à la pratique SM. Ceci parce que je souhaite la douleur reste associé a une dynamique encourageante et positive physiquement, psychologiquement et émotionnellement. Certains soumis peuvent jouer à provoquer pour le plaisir d’être punis. Ça peut être un jeu. Le soumis peut éprouver le besoin de tester les limites du maître. Cela peut, dans une certaine mesure, être stimulant. Personnellement ça m’agace assez rapidement. D’un point de vue général, je pense que pratiquer le châtiment corporel sous le coup d’une frustration ou de la colère n’est pas bon du tout. Il ne faut pas se mettre en positon propice à la perte de contrôle, de maîtrise de soi.C’est a cet endroit que l’expérience risque de devenir traumatisante et toxique. Je marque ici une alerte forte ! Il convient de replacer les choses dans leur contexte général. Comme je l’avais déjà mentionné, la discussion avec une éducatrice canine à grandement impacté mon approche du mastering. Il n’y a pas de meilleur moyen pour rendre un chien taré et méchant que de le dérouiller et du lui hurler dessus lorsque qu’il fait des bêtises. La terreur et le traumatisme ne sont pas propices à l’apprentissage. Ce sont des dimensions parfaitement contre productives. Le jeu est la clé. S’il doit y avoir correction, c’est simplement l’arrêt du jeu, de la dynamique ludique qui s’opère. Ma forme de punition dans le théâtre du Power Exchange est entièrement fondée sur ce principe. S’il y a motif à punition, je stoppe le jeu. Je met le soumis à l’écart pour un moment. Le silence et l’arrêt des échanges s’applique pour une durée déterminée.En tant que Master, si je ne m’amuse plus, j’interrompt simplement le jeu et je place le soumis ou le slave dans un cadre de retour à lui même, dans le silence et la méditation. Au coin !L’interruption du jeu, avec le refus du regard et de la parole, même pour cinq minutes, a un impacte très fort sur le soumis. Dans ce cas de figure, il convient d’être précis : Montrer le lieu, donner la posture, définir le silence dans sa durée et surtout respecter scrupuleusement les terme de la punition. Une fois la punition effectué, nous retournons au jeu comme si rien ne s’était passé. Cela ne m’est jamais arrivé, mais si j’avais à être vraiment contrarié par une très mauvaise attitude, en tant que Master, je pourrais parfaitement mettre un terme définitif à la séance. Ma contrariété et ma colère ne s’exprimeront jamais par un châtiment corporel.C’est établis en moi. Sans l’avoir vécu, j’ai anticipé cette situation.

La fermeture

Comme l’ouverture, la fermeture du rituel est un moment crucial. Savoir clôturer une séance est un signe de maîtrise pour le soumis. Il faut savoir l’exprimer et le marquer. C’est essentiel pour le power exchange qui réclame de la précision et du contrôle. Si vous aviez scénarisé le protocole de la rencontre et que tout ce qui devait être mis en œuvre l’a été, il convient de clôturer. Ce n’est pas bon de laisser les choses s’éteindre lentement. Il faut éviter de terminer par un du flottement, ça produit du malaise. La fermeture ne doit pas être une zone floue. La précision est un puissant outils dans la maîtrise de l’échange de pouvoir. Il suffit de le verbaliser et inverser le protocole que vous avez utilisé pour votre ouverture. Nul besoin de précipitation, mais il faut le marquer. Je symbolise ce moment en informant mon compagnon de jeu est terminé pour cette fois. J’apporte la clé et je le libère de sa chaînes si c’est un soumis.Si c’est un slave, il garde sa chaîne et le les règles de langage de l’échange de pouvoir restent en place. C’est un bon temps pour une embrassade. Les partenaires soufflent et il est temps de rentrer dans le temps de l’after care

Concluons en musique !

Un dj set que j’aime diffuser lors d’une rencontre.

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