Introduction au Power Exchange

Présentation

Il y a un intérêt grandissant pour les pratiques non conventionnelles, « kink » du sexe.

Le sexe est une composante majeure de l’humain. Il est important de se renouveler dans ce domaine de découvrir de nouveaux territoires.

La curiosité bienveillante est un signe de santé mentale.

Le BDSM un multivers expériences à explorer.

Des pulsions nous poussent.

Mais il est utile de les conscientiser pour que l’expérience vécu soit plus complète, stimulante et enrichissante.

L’échange de pouvoir est cette relation consentie qui existe entre un dominant et un soumis.

Ce livre s’adresse donc à toute personnes voulant comprendre, débuter et progresser dans dans l’échange de pouvoir. Cette relation construite et consentie qui existe entre un Master et un Slave

Je ne suis ni le premier, ni le dernier à écrire sur ce sujet. Je souhaite simplement apporter ma part de sensibilité et d’expérience.

Je vous proposerais ici, des points de vue atypique, des angles d’approche alternatifs.

Je souhaite éclairer certains éléments trop peu souvent mise en valeur dans ce domaine.

En effet, le BDSM est une culture et un art de vivre, un monde de codes à intégrer. Il est important d’avoir un minimum de compréhension et de perspectives pour croître sur cette voie.

La discipline, la sécurité, et l’empathie sont au cœur de mes pratiques.

Cette exploration de l’échange de pouvoir se fera dans la description du protocole d’une séance de BDSM.

Ce ne sera pas un catalogue ou une liste de pratiques. Mais une réflexion sensibles sur toute les étapes de la démarche.

Ce livre vous offrira des clés pour développer un échange de pouvoir puissant constructif et équilibré.

Il me semble important de vous présenter mon background pour que vous compreniez quelle est ma perspective et mon expérience pour la rédaction de ce livre.

Ma pratique s’exerce dans un univers Gay.

Mais les éléments que je vais partager ici concernent la pratique du BDSM en général.

Mon approche de l’échange de pouvoir dépasse naturellement les notions de sexe, de genre et d’orientation sexuelle.

Qui que vous soyez, si vous êtes intéressé par ce sujet, vous trouverez ici de la matière concrète et nourrissante.

Je suis ouvertement dominant depuis plusieurs années.

J’ai découvert après un moment l’autre facette de l’échange de pouvoir en devenant slave d’un Master auprès duquel je suis toujours.

Cette expérience renouvela considérablement mon expérience. J’explore avec intensité et enthousiasme les deux polarités des jeux de pouvoir.

Ceci me procure beaucoup de plaisir et de satisfaction tant au niveau physique qu’émotionnel, mental et spirituel.

Le BDSM est mon mode de vie, mon quotidien, mon univers artistique et ma famille.

Je suis Maître Sam, du donjon INSIDIOME

Je vais me livrer à vous.

Rentrons immédiatement dans le vif du sujet….

Power Exchange

Pour comprendre le rapport qui existe entre un Master et un slave il faut intégrer ce qu’est le power exchange.

C’est un concept très important parce que, sans cet échange de pouvoir, il n’y a pas de domination ni de soumission.

Tout d’abord, c’est un jeu de rôle entre adultes consentants. Ceci ouvre déjà matière à développement :

Il est probable que certains contesteront que c’est un simple jeu. A mon sens, c’est un jeu de rôle cérébral et je veille à ce que ça le reste.

Se prendre trop au sérieux est risqué.

Le consentement est un point fondateur.

Un dominant ne dominera jamais une personne qui ne veut pas être dominé.

Le BDSM n’est pas le culte de l’abus et encore moins celui du viol.

C’est un univers codifié, avec des protocoles de sécurité.

Je dégrossis maintenant le déroulement standard afin que vous ayez un horizon de ce qui sera développer dans ce livre.

Premièrement :

les règles du jeux sont définies clairement entre le soumis et le dominant.

On ne doit pas jouer à un jeu dont on ne connaît pas les règles !

Le respect des limites et du consentement doivent définit de manière franche et claire. C’est la négociation.

Deuxièmement :

Le Dominant et le soumis rentrent chacun dans leur rôle respectif, dans le cadre strict des règles définies lors de la négociation.

Avec tous les protocoles et codes de sécurité nécessaires . C’est là que le Power exchange s’exprime pleinement.

Le jeu est bon est équilibré lorsque que chacun est en confiance.

C’est le temps du jeu, le déroulement de la séance.

Troisièmement :

Le dominant marque la fin du jeu.

C’est alors que les partenaire débriefent et discutent de la séance.

Ce qui crée de la confiance et de la complicité, et qui permet de jouer plus intensément la fois suivante. C’est le temps de l’After Care, le soin physique, mental et émotionnel qui suit la séance.

Équilibre

Si vous comprenez et mettez correctement en œuvres ces trois actes, vous pratiquerez un BDSM de qualité.

La puissance et l’intensité du jeu résident dans la complicité qui existe entre celui qui contrôle et celui qui abandonne le contrôle. La confiance entre les les deux partenaire est l’essence d’un jeu de qualité

La confiance est quelque chose qui se construit.

Le soumis est dans le lâcher-prise, le dominant dans la prise de contrôle.

Les deux partenaires sont au service de l’échange de pouvoir.

C’est un jeu de rôle cérébral. Il y a un changement de psychisme des deux protagonistes.

Bien sûr, le dominant dirige le jeu et c’est très exigeant à bien des niveaux.

Mais sa direction est absolument basée sur le consentement et le respect des limites du soumis.

Le soumis est tout autant responsable de l’intensité du power exchange que le dominant.

Pour que l’alchimie fonctionne, il faut une participation active, un engagement physique, mental et émotionnel des deux partenaires.

L’essence de l’échange de pouvoir est cérébrale. C’est un choix mental conscient des deux protagonistes qui l’active et le mette en exergue.

L’intensité alchimique est à la mesure de ce que les partenaires sont capables d’échanger.

Encore une fois, cette capacité d’échange est fondamentalement basée sur la confiance qu’il y a entre les deux partenaires.

C’est une dimension qui peut atteindre une grande intensité, une expérience stimulante, jubilatoire, structurante et constructive.

Elle demande toutefois d’avoir intégré ces codes et protocoles, et d’avoir une attitude intérieure juste et de l’intégrité.

En soi

Pour la majorité des personnes qui ne les connaissent pas, ces pratiques peuvent paraître barbares. J’écris sur ce sujet pour clarifier la nature du power exchange et plus généralement du BDSM.

Il est important de mettre en perspective que les relations de domination/soumission sont belles et bien présentes dans les domaines les plus ordinaires de nos vies. Mais de manière souvent inconsciente et non maîtrisée.

Le monde du travail, le couple, la famille etc… sont des terrains inconscient d’expression de pouvoir, de domination et de soumission.

En explorant ces dimensions de manière consciente dans les jeux BDSM, nous apprenons à mieux nous connaître nous même. Ensuite cette connaissance nous forme à mieux identifier ces processus dans la vie ordinaire et probablement à mieux gérer et désamorcer certaines situations.

Des morceaux de musique très connus ont parfaitement exprimé ce fait, « Sweet Dreams » d’ Eurythmics, « Master and servant » de Depech Mode pour ne citer que les plus connus.

Nous avons tous un dominant et un soumis en nous. À différents degrés certes, mais cela reste une réalité. Ce n’est ni bien ni mal. Cela fait simplement partie de notre nature intrinsèque.

L’électricité existe dans la tension entre un pôle négatif et un pôle positif.

Le Power exchange existe dans la tension entre deux polarités : la domination et la soumission ( tension/relâchement, contrôle/lâcher-prise )

C’est une énergie très créative et structurante lorsqu’elle est conscientisée.

Plus le dominant et le soumis incarnent leur rôle respectif en conscience, avec passion et intégrité, plus l’expérience sera intense et bouleversante.

On ne devrait se priver ni de l’une ni de l’autre. C’est à chacun de trouver sa mesure et son équilibre dans ses besoins premiers et fondamentaux.

Si vous rentrez en soumission ou en domination lucide, je pense que vous serez une personne plus équilibrée. A condition de chercher le sens et l’essence de ce que vous pratiquez et de vous observer dans votre rôle.

L’idéal est d’explorer, à sa mesure, ces deux polarités de la nature humaine.

Lors d’une séance, vous avez l’opportunité de nourrir une dimension ou l’autre. A mon sens, vous vivrez mieux votre quotidien et votre rapport aux autres. Il vaut mieux que vos besoins de domination ou de soumission soit assouvis dans un cadre conscient et ludique.

Regarder en face ces deux facettes est le meilleur moyen de ne pas être contrôlé par ces deux facettes.

Si le soumis ou le dominant, en chacun de nous sont mal ou non nourrit, ils risquent bien de se manifester de manière inappropriée, dans des moments inopportuns… !

Sans idéaliser le power exchange, nous fonctionnons mieux avec nous-même et avec les autres lorsque nous sommes satisfait.

La frustrations ou la négation d’une quelconque dimension de nous même est une faille dans notre système.

Il est aussi important d’aborder, avec mesure, quel est votre degré de besoin en domination ou en soumission.

Dominant ou Master

Il existe différentes sensibilités et d’intensité dans les formes de relation dominant / dominé.

Tout un spectre de fonctionnements existe entre ces deux polarités :

L’une est celle de l’archétype Dominant / soumis basiques, qui est dans une logique de plan, une logique de rencontre sans continuité. J’écris « basiques » pour définir le degré le moins avancé dans le BDSM. Ce n’est pas réducteur, c’est naturellement le point de démarrage qui va conduire a une progression vers une pratique plus élaborée.

On peut, à ce stade, définir le dominant comme quelqu’un de sexuellement directif, tout simplement.

L’autre polarité est l’archétype Master / Slave absolu qui est une logique de vie commune et de relation 7 jours sur 7 à l’année. Le Maître et le slave sont dans la construction sur le long terme. Dans cette dimension le jeu de rôle Dominant / soumis à disparu. C’est une autre dimension, un mode de vie, une culture.

Pour comparer vulgairement ces deux polarités, la différence est la même qu’entre un plan cul et le mariage.

Et il est évident qu’il y a pléthore de positionnement entre ces deux polarités. C’est a chacun de s’identifier, de placer son curseur intérieur et de progresser à sa propre mesure. Ce n’est pas un concours.

Mais plus on s’oriente vers la polarité Master / Slave, plus c’est un mode de vie et donc un Power exchange exigeant.

Dominant et Master ne sont pas des titres, mais des fonctions. Un dominant et un master n’ont pas le même fonctionnement. Un dominant domine, un Maître maîtrise.

Il y a beaucoup de dominants et de soumis. Les Slaves et les Masters sont beaucoup plus rares.

Devenir dominant

Pour être vraiment précis sur ce point, Il conviendrait plutôt de poser les choses en terme d‘incarner le dominant qui est en soi.

Il y a deux pôles qui constituent, à mon sens, la motivation humaine à faire les choses.

– D’une part, la pulsion qui est inconsciente, tout ce qui relève du besoin, de l’envie. C’est notre part animale. Nous devons l’apprivoiser et l’honorer.

– D’autre part, l’analyse, qui relève de la conscience et de la volonté de comprendre les choses. C’est cette dimension qui fait de nous des humains.

Elle pourra aussi conduire le dominant à conscientiser sa nature pour devenir Master

Avoir un soumis à ses pieds, une personne livrée à vous, est une expérience intense et grisante. Mais c’est surtout une grande responsabilité.

Il est important d’essayer de conscientiser son désir de domination.

C’est une question d’honnêteté vis-à-vis de soi-même, et aussi une question de sécurité. Les pratiques BDSM peuvent être risquées, si elles sont prises à la légère et exercées sans maîtrise technique et sans quelques règles élémentaires et application des consignes de sécurité.

Est-ce que vous vous êtes honnêtement posé ce type question : « Pourquoi est-ce que je veux être dominant? Quelles sont mes motivations profondes? »

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaises réponses. Se les poser est simplement une volonté de clarté interieure.

Incarner son dominant est valorisant et flatteur pour l’ego. C’est un bon moyen de développer la confiance en soi.

Devenir Soumis

Je rencontre beaucoup de soumis,avec des profils souvent très différents. Mais le fond de motivation reste évidement le même.

Tout comme le dominateur, le soumis devrait lui aussi faire une introspection pour conscientiser ses besoins. Ceci est nécessaire pour rentrer plus pleinement et plus intensément dans son expérience.

Le besoin premier du soumis est l’opposé de celui du dominant. Le soumis a besoin de lâcher prise, de perdre le contrôle.

La société, le travail, la famille nous imposent beaucoup de pression.

Être soumis, c’est rentrer dans un repos intérieur, purger les tensions.

Les profils des soumis que je rencontres varient. Mais ce sont souvent des personne en charge, avec des responsabilités professionnelles, des charges mentales lourdes, un poids de représentation social trop pesant.

L’échange de pouvoir est un terrain de jeu ou on peut sortir de nos carcans, envoyer balader les schémas imposé, nous libérer des conventions quotidiennes étouffantes.

Il faut retenir que ces jeux de pouvoir consenti sont des soupapes de sécurité pour ne pas péter les plombs.

Explorer

Il y a beaucoup de formes de Power Exchange : Dominant/soumis, Master/slave, Handler/dog, Daddy/boy, etc…

Ceci se multiplient par tout les types de pratiques : SM, bondage, etc…

Le champ d’exploration est vaste.

La recherche une valeur ajoutée, un supplément d’âme, d’une d’intensité que le sexe conventionnel ne suffit plus à proposer.

La lassitude des plans cul vite fait.

Vouloir renouveler la sexualité dans son couple.

L’envie de dimensions sexuelles plus épicées.

Voici des raisons qui poussent beaucoup de personnes à se tourner vers le BDSM.

Quel que soit votre cas de figure, il convient de faire les choses bien.

Expérimentez et trouvez l’approche la plus satisfaisante pour vous.

Prenez le temps d’apprendre et de vous former.

Développez votre style, votre art.

Dans cette démarche, tisser des liens avec des personnes de la communauté BDSM vous sera plus qu’utile.

Représentation

Pour des notions de représentation, de conscience interne et de rapport à soi dans notre société, c’est plus facile de rentrer dans la position de dominateur que de soumis.

La position de soumis n’est pas valorisante contrairement à celle de dominant.

C’est beaucoup plus difficile d’assumer vis-à-vis de soi-même et d’un regard extérieur de devenir soumis. D’autant que des clichés réducteurs donnent une image tronquée ou carrément fausse de cette dimension.

Le voile de peur initiatique est bien plus difficile et inconfortable à franchir. C’est pour cette raison que je crois que le soumis est plus puissant.

Sa démarche est bien plus courageuse et transcendante que celle du dominant.

Celui qui veut rentrer en soumission a bien plus de barrières mentales, psychologiques et émotionnelles à dépasser que celui qui veut incarner son dominant.

Crédibilité

Au niveau de la représentation, il faut également parler de crédibilité.

Je connais un certain nombre de soumis qui ne sont pas parvenu, avant un moment, à rentrer dans leur dimension. Et ceci pour la simple raison qu’ils ne trouvaient pas de dominant crédible.

Être dominant n’est pas simplement se définir en tant que tel. Il faut incarner cette autorité et la transpirer. Ceci ne s’improvise pas.

Il convient de travailler à développer son autorité et son charisme.

Des soumis m’ont raconté avoir arrêté leur séances parce qu’ils n’arrivaient pas à rentrer dans leur jeu de rôle, voire même éclater de rire avant de partir…

Une des clés pour gagner en crédibilité pour incarner son dominant intérieur est d’aborder les choses simplement et d’être le plus naturel possible.

Le rapport dominant / soumis est certes un jeu de rôle, mais ce n’est pas une comédie de boulevard.

Bien sûr, il y a une forme de scénographie dans l’échange de pouvoir.

Mais il est important d’essayer de garder un regard objectif sur soi afin de ne pas sombrer dans le ridicule. Édifier le power exchange est un art subtil et technique.

Il faut surtout aborder le fait que le dominant où le soumis en nous ont besoin de temps pour grandir et intégrer leur dimension. Le BDSM est une voie de croissance et de développement.

Il ne faut donc pas négliger les temps de digestions.

Il convient d’avoir la volonté de faire les choses de son mieux, avec rigueur et rectitude.

Je n’aurait pas la prétention de donner des règles empirique, je pense qu’il n’y en a pas.

Je vais simplement vous donner des pistes de réflexions utiles pour chaque étape du protocole.

Termes

Le BDSM est une culture. Il possède ses propres termes spécifiques.

J’utilise ce vocabulaire dans l’écriture de cet ouvrage.

Mon but n’est pas d’obscurcir le propos, ni de vous embrouiller dans l’approche de cet univers.

Je vous propose en annexe, à la fin de cet ouvrage, un glossaire ou vous trouverez la définition de ces mots.

Vous pourrez vous y référer pour la facilitation de votre lecture.

Concluons en musique !

Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout. Il est susceptible d’être affiné et augmenté.
Une remarque, une réaction, une réflexion est très apprécié dans les commentaires.
Ceci m’aidera à rédiger de nouveaux articles et à produire du contenu de qualité spécifique répondant aux interrogations et aux besoins.

10 réponses sur “Introduction au Power Exchange”

  1. Maitre/ Monsieur

    Merci pour tout le soin que vous avez apporté à la composition de votre blog. Il y a beaucoup de reflexion serieuse et de sagesse, sans jugement. Il faut du sérieux dans la recherche du plaisir.

    il faut également investir un peu d’effort afin de maximiser les avantages de ce genre d’interaction.

    Les rapports sexuels sont infiniment varies. Les plus puissants s’opèrent dans la tête autant que dans les organes génitaux

    Vous comprenez absolument la motivation et les besoins du soumis. ce qui perfectionne le rôle et les capacités du dominateur. Pour moi en tant que soumis, le mention du “repos intérieur” m’a frappé comme parfaitement juste. lâcher le contrôle peut être en soi une volupte.

    nous avons la bonne fortune que le monde inclut des dominateurs et des soumis de tous les déclinaisons et qu’il y a des moyens de les rassembler pour la satisfaction de tous.

    merci pour le blog et approfondissons les reflexions!

    1. Merci Peter pour ce retour.
      Le power exchange est vraiment une voie d’épanouissement et d’amitié profonde.
      Oui il faut monter en conscience et en compréhension.
      sam

  2. Quelle explosion de sagesse !
    Belle lucidité et grand équilibre transpirent de ces mots, dans lequels je m’inscris parfaitement… Soif de (enfin) tenter Vous servir et Vous satisfaire un jour, Ô, Maître.

    Merci de partager ces réflexions.

  3. Bonjour Maître
    J’ai lu votre blog à plusieurs reprises et je suis tout simplement fasciné. Ce que je trouve extraordinaire c’est le respect que je ressens chez vous et que je trouve particulièrement rassurant
    Je n’ai jamais eu d’expérience avec un homme et donc aucune de soumission avec un Maître tel que vous mais après vous avoir lu je suis très tenté de franchir le pas si vous décidiez de m’accepter comme soumis
    En espérant avoir l’occasion de me soumettre à vous.
    Votre soumis dévoué, Paul

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